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La nuit aura été très froide, le vent ayant forci au milieu de la nuit. Par chance, notre séjour a été programmé début novembre, et non en janvier ou février. Le site du bivouac n'est pas très agréable et nous partons bien vite. Gravures Les voitures nous déposent dans un premier site où nous découvrons de nouveau des gravures, notamment un dessin avec éléphants et chaseurs. Cette gravure est un manuel de chasse en deux images : celle de droite montre un éléphant poursuivant des hommes sans armes, celle de gauche montre des chasseurs armés affrontant un éléphant. Faut-il comprendre que pour chasser l'éléphant il faut l'attirer (les hommes poursuivis) vers un endroit où l'attendent des chasseurs armés (chasseurs affrontant l'éléphant) ? Je me vois un instant dans le film l'âge de glace (dans le désert, il y a de quoi fantasmer !). Tragéra Nous reprenons la voiture qui va nous avancer vers Tragéra, qui sera un haut lieu de descentes de dunes pour notre petit groupe. Nous découvrirons les plus grandes dunes de la semaine, et nous nous perfectionnerons dans les descentes à toute vitesse et dans les descentes main dans la main à plusieurs... Ibrahim nous fera des démonstrations éloquentes. Pendant le trajet, Hakim nous montre des restes d'une météorite ferreuse, sorte de cailloux très lourd composé essentiellement de métal. Le sol est parsemé de ces restes, et Kamal en trouve un très joli morceau. Hakim nous montre également les traces de vie terrestre de plusieurs millions d'années, sous la forme de roches comportant des traces de vers préhistoriques. Ces traces, initialement dans la boue, se sont figées en rochers. La dernière descente de dune nous amène à notre salle à manger du jour où nous attendent nos chauffeurs et notre cuisinier. Nous déjeunons à l'ombre, près du rocher... puis bien vite, tout le monde se dirige vers le soleil. Le jour reste froid, et nous cherchons le soleil. Peu à peu le camp se transforme en plage où chacun s'étale au soleil. In Akachaker Pour la dernière fois de la journée, nous reprenons les voitures qui nous éviteront une marche ennuyeuse et longue. Nous sommes transférés près de In Akachaker, lieu prévu pour être notre bivouac de la nuit. Notre promenade commence près de deux murs de rochers. Ils ressemblent à deux châteaux forts défendant l'entrée à un royaume mystérieux. Le royaume de sables située derrière eux. Nous avons tôt fait de franchir cette entrée et arriver dans un paradis de dunes pour descendeurs expérimentés de dunes que nous sommes. C'est notre dernier jour, tout le monde se lâche... marches sur les crètes, descentes en courant, en surfant, en chantant et en criant... Ibrahim est encore plus excité que les jours précédents, et demande qu'on le photographie en plein saut (voyez la petite vidéo). La vue du bivouac en bas d'une dune, poussera les insatisfaits demander du rab. Hakim satisfait notre désir et propose un autre tour de marche dans les dunes jusqu'à une arche située bien plus loin. Kamal montera sur cet arche pour une photo mémorable. Le bivouac La fin de la journée s'annonce peu à peu, et il nous faut revenir vers le bivouac. A la demande de Nathalie, notre retour se fera par le bas, au pied des dunes. C'est une bonne idée qui nous permettra de contempler les dunes changer de couleur à la lumière du soleil couchant, et devenir plus ocres qu'auparavant. Lorsque nous arrivons au bivouac, le soleil est presque à l'horizon et nous avons juste le temps de voir sa lumière mourante éclairer joliment les dunes. Puis, il disparaît rapidemment derrière les montagnes lointaines à l'ouest de notre site. Nous avons profité de ces instants magiques pour faire quelques photos de couchers de soleil. Le bivouac est installé au pied des dunes, sur le bas d'une dune naissante. La grande tente est installée pour notre repas, et chacun de nous s'affaire pour trouver une place pour son duvet sur la dune. Ce sera une nuit sans vent, mais néanmoins froide. Nous profiterons quelques minutes pour observer le ciel et puis nous nous coucherons bien vite. C'est le dernier soir, mais la journée a été longue. Il n'y aura pas de veillée du dernier jour. Au chaud dans mon duvet, je contemple les étoiles et leur déplacement autour de l'étoile polaire, puis je m'endors. J'ai bien profité du ciel étoilé avant que la lune n'apparaisse. |
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