Carnet du voyage dans les Tassilis du Hoggar
  Une semaine dans le Sahara algérien, au sud de Tamanrasset
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Samedi 11/11/2006 – Retour à Tamanrasset



DIAPORAMA

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C'est notre dernière journée dans le désert, et le groupe le ressent. Tout le monde est calme, et se prépare à une journée de voiture.

Pendant que nous préparons nos sacs, contents de ranger notre duvet qui ne servira plus, les chauffeurs de l'équipe démontent la tente et rangent le camp.

Retour en voiture

Un petit regard vers la montagne et le soleil qui se lève, puis, nous montons dans nos voitures, chacun reprennant la même place choisie en début de semaine.

Le trajet sera long et nous ne ferons qu'une pause dans la matinée. Vers midi, au signal de Khiya, nous nous arrêtons sous un acacia, pas très loin d'une montagne appelée Aregane. Cette montagne qui ressemble, d'où nous sommes, à un pain de sucre brésilien, représente en fait un chameau dansant pour les touaregs... sûrement d'un autre point de vue.

Autour de nous, outre les acacias, nous apercevrons un arbuste appelé pommier à Sodome en fleurs et en fruits. Je ne le touche pas, car Hakim nous a prévenus deux jours avant de la toxicité et de l'aspect irritant de ses fruits. Nous croisons également des lézards, et même une couleuvre descendant d'un arbre.

Après la sieste quotidienne, nous reprenons la voiture pour terminer notre trajet vers la ville. En quelques heures, nous traversons plusieurs types de paysages : roches, sables, terres, montagnes.

Peu avant d'arriver à Tamanrasset, nous croisons plusieurs chèvres puis peu après le berger accompagné de deux chiens ressemblants à des loups. Nous manquons même de les écraser. En fait, nous sommes tout près du village d'Efac comportant quelques petites maisons, et habité par des bergers et cultivateurs.

L'approche de Tamanrasset se fait bientôt sentir par la présence de sacs plastiques, bouteilles et autres ordures non biodégradables qui s'éparpillent dans le sol. Plus on s'approche de la ville, plus ces détritus envahissent le paysage. Parmi ces restes, nous apercevrons des chèvres et des enfants jouant.

Le camping de Tamanrasset

Nous arrivons au camping vers 16 heures pour les premiers, et une demi-heure plus tard pour les voyageurs de la voiture de Moulei qui aura crevé en arrivant en ville. Un peu tôt pour le dîner, mais un peu tard pour profiter de la ville. Notre rendez-vous dîner est prévu à 19 heures, nous avons donc environ deux heures pour visiter la ville et prendre une douche.

Le centre ville est à moins de deux kilomètres. Nous voilà partis pour un petit tour qui nous permet de croiser les autochtones, entrer dans les magasins, et ainsi sentir un peu cette ville. Nous n'aurons pas le temps d'en profiter et de discuter avec les habitants, il nous faut revenir au camping.

Notre dernier dîner en Algérie sera un couscous, que nous accompagnerons de coca et fanta orange, seules boissons disponibles et que nous appelerons champagne.

Pendant le dîner, Hakim et Moulei viennent nous saluer. Nous croiserons également la famille de Hakim, son père touareg et sa mère française, les fondateurs de l'agence de voyages qui organise notre semaine. Ils sont venus nous saluer comme leur fils. Nous voyons enfin le petit garçon de Hakim âgé de sept ans.

Après le dîner, tout le monde va se coucher très rapidemment, signe de la fatigue cumulée pendant la semaine.

Retour vers Paris

Dimanche 12 novembre matin, c'est le jour du retour en avion. Nous redoutons un retour aussi mouvementé que l'aller... Finalement tout se passera au mieux, l'avion qui vient nous chercher arrive à l'heure à Tamanrasset, ce qui vaudra des applaudissements. Il ne partira que légèrement en retard.

Malgré le désordre apparent et les neufs contrôles qui nous aurons à subir dans l'aéroport, avant de monter dans l'avion, tout se passera avec le sourire. Rien à voir avec la froideur et l'enervement des aéroports parisiens.